Brême paie 6,2 millions d'euros pour un hébergement controversé pour les réfugiés !
Brême investit 6,2 millions d'euros dans un foyer pour réfugiés à Borgfeld, qui sera achevé en 2027. Les critiques expriment leurs inquiétudes.

Brême paie 6,2 millions d'euros pour un hébergement controversé pour les réfugiés !
La ville de Brême prend une position claire dans le débat actuel sur l'hébergement des réfugiés dans la Warfer Landstrasse à Borgfeld. Comme le courrier Weser signalé, la ville paiera plus de 6 millions d'euros de loyer pour le projet de maison de transition sur une période de dix ans. Cette décision s’explique par la nécessité accrue d’agir en raison du flux de réfugiés, accru par le conflit ukrainien. Le calcul du coût total comprend non seulement le loyer, mais également les frais supplémentaires et l'ameublement des appartements, estimés à environ 6,2 millions d'euros au total.
Les informations du service social montrent que la ville récoltera environ 49 500 euros par mois pour un total de 35 appartements, ce qui correspond à un forfait de 5 000 euros pour frais supplémentaires. Ces conditions de location sont basées sur des valeurs comparatives d'autres établissements du système d'hébergement de Brême, ce qui garantit un certain niveau de rentabilité. Particulièrement réjouissant pour la ville : les coûts finaux sont inférieurs d'environ 240 000 euros au montant initialement calculé, ce qui représente une bonne affaire.
Statut du projet et réactions
Les travaux de construction de la Warfer Landstrasse ont déjà commencé et devraient être achevés dans un délai de 18 mois, de sorte que la maison de transition puisse ouvrir ses portes en mars 2027. Malgré les aspects positifs du projet, des voix critiques s'élèvent également. Les habitants ont exprimé de vives inquiétudes concernant ces projets, et les citoyens de Brême sont actuellement préoccupés par une pétition qui a déjà recueilli 735 signatures. Les critiques craignent que la ville ait choisi prématurément un investisseur et craignent pour la transparence et la viabilité économique du projet.
Cependant, le Sénat a rejeté ces préoccupations, affirmant que « l’urgence extraordinaire » a conduit à l’attribution du contrat sans concours. Les appartements seront également meublés principalement à partir de stock, avec des coûts supplémentaires d'environ 265 000 euros prévus pour des besoins particuliers. Cet examen complet des options de logement démontre l'engagement de la ville à relever les défis en matière de logement.
Un regard au-delà des limites de la ville
Jusqu’à présent, les développements à Brême ne présentent pas seulement un intérêt local. En un base de données Différents hébergements de réfugiés à travers l'Allemagne sont documentés et comparés les uns aux autres afin que les décideurs des communes puissent trouver des suggestions et des solutions. Cette collection comprend des projets de différents formats, des halls temporaires légers aux projets de logements permanents et économiques pour différents groupes cibles.
En conclusion, il reste à dire que les défis auxquels sont confrontés les réfugiés à Brême doivent être surmontés grâce à des mesures appropriées et à une bonne main de la ville. La planification et la construction de la maison de transition à Borgfeld constituent un pas dans la bonne direction, même si le chemin n'est pas sans obstacles. Reste à savoir si la ville pourra suffisamment intégrer les voix critiques et les préoccupations des résidents dans la période à venir.