La police riposte : drogues et armes saisies dans le quartier de Brême !
Contrôle de police à la Bahnhofsvorstadt de Brême. Drogues et armes saisies, les discussions sur les mesures de sécurité se sont intensifiées.

La police riposte : drogues et armes saisies dans le quartier de Brême !
À Brême, la sécurité est à nouveau une priorité dans des lieux tels que la Bahnhofsvorstadt et le Steintorviertel. La police a renforcé sa présence et procédé à des contrôles approfondis samedi soir. Lors de ces mesures, du cannabis, des coups de poing américains, plusieurs couteaux et un vélo électrique manipulé ont été saisis. Plus de 60 personnes ont été contrôlées, dont 15 ont été expulsées. Des accusations d'infractions pénales et administratives ont également été portées contre certaines personnes. Un coup-de-poing américain a notamment été saisi dans une aire de jeux, tandis qu'un groupe d'une quarantaine de personnes faisait obstacle aux contrôles. La police a dû appeler des renforts pour poursuivre les contrôles et s'est procuré plusieurs couteaux supplémentaires. En outre, une enquête est ouverte contre le conducteur du vélo électrique suralimenté, car il n'a pas respecté les règles en passant aux feux rouges et à des vitesses excessives. Le bilan détaillé des objets confisqués est actuellement en attente, mais la police souligne que des contrôles réguliers sont effectués dans les quartiers concernés afin de lutter contre la drogue et la criminalité de rue ainsi que les violations des zones d'interdiction d'armes existantes, comme le rapporte sat1regional.de.
Le débat sur la sécurité intérieure prend de l'ampleur suite à une récente attaque au couteau à Solingen. Des appels forts se font entendre en faveur d’une extension des zones d’interdiction des armes à feu et des couteaux à Brême. Le porte-parole du ministère fédéral de l'Intérieur a précisé que des zones d'interdiction devraient être instaurées localement par les autorités en cas de risque de violence. De telles zones existent déjà à Brême autour de la gare principale et du quartier ; un autre est prévu à Brême-Gröpelingen autour de la Hans-Koschnick-Platz. Il existe cependant un manque de clarté sur la réglementation exacte de ces zones, comme le montrent de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Les particuliers ne sont autorisés à porter des armes en public que dans des cas exceptionnels, car les réglementations de la loi nationale sur les armes à feu sont relativement strictes, comme le souligne [butenunbinnen.de](https://www.butenunbinnen.de/nachrichten/ Waffenhabensfragen-messer-solingen-bremen-100.html).
Les zones d'interdiction des armes et leurs défis
La question des zones d'interdiction des armes a exercé une pression considérable sur les politiques en raison d'incidents tels que l'attentat terroriste de Solingen en août 2024. Les lois sur les armes à feu, notamment concernant les couteaux, ont été renforcées par le gouvernement fédéral. De nombreuses villes ont déjà introduit de telles zones dans lesquelles le port d'armes est interdit et où la police est autorisée à procéder à des contrôles inopinés à tout moment. Cependant, il n'est pas clair si ces mesures sont perçues comme des mesures efficaces contre les crimes violents ou simplement comme une politique symbolique, car il n'existe pas de chiffres nationaux sur leur efficacité, comme le rapporte tagesschau.de. L’exemple de Stuttgart montre qu’en février 2023, dans une zone d’interdiction des armes, 116 armes interdites ont été confisquées en deux ans, tandis que le nombre d’homicides a diminué.
Les critiques à l’égard des zones d’interdiction des armes à feu se multiplient. Les conseillers municipaux de gauche soulignent que les jeunes hommes issus de l’immigration sont particulièrement criminalisés. Malgré ces allégations, la police souligne qu'elle agit de manière impartiale. Des experts comme le criminologue Dirk Baier mettent en garde contre le fait d'attribuer l'augmentation des crimes violents à un seul groupe de personnes. Il existe un consensus unanime sur le fait que les zones d’interdiction des armes ne font qu’effleurer la surface et que des mesures plus globales sont nécessaires pour améliorer durablement la situation sécuritaire.